Commentaires dans le cadre de la consultation publique sur le projet de terminal portuaire de Sorel-Tracy

Agence d’évaluation d’impacts du Canada,
A qui de droit,

Nous considérons que le fleuve et son écosystème constituent un trésor public, un patrimoine environnemental et, écologique et historique. Alors, tout projet de développement d’Infrastructures sur les grèves, les berges et les battures fluviaux doit au préalable identifier et garantir la mise en œuvre de mesures environnementales compensatrices et protection de la vie marine et de l’Écosystème. : conditions sine qua non à tout projet de développement de construction et d’exploitation.

Nous émettons un principe conducteur à l’effet que : ‘’… tous les projets de développement devraient se plier à une analyse de la cohérence des opérations en regard des impacts environnementaux de l’étalement et de la dispersion des installations industrielles ou porturo-industrielles. En particulier, les projets tels ceux d’un port de Contrecœur et des alentours, puis d’autres projets de développement de terminaux portuaires sur Sorel-Tracy, devraient contrebalancer ses empiètements sur la nature, les berges et les battures, par une restitution au paysage naturel et aux battures, en aménageant des battures, en récupérant des superficies aux valeurs écologiques équivalentes à partir de sites immédiats dont les développements ou les constructions antérieures auront occupé les berges ou les battures ou des milieux humides riverains, ainsi des ateliers, garages, installations industrielles désuètes ou autres occupant un espace riverain alors qu’ils pourraient être relocalisés, regroupés et mieux s’intégrer au paysage. Un principe compensateur pourrait ici s’inspirer de celui du prix carbone : si les installations d’un projet pénalisent les écosystèmes et l’environnement, alors le développeur devrait présenter un plan de restitution à l’environnement et aux écosystèmes. Que le développeur soit le responsable et le payeur. Déconstruire, s’étaler en développements à la pièce ou polluer constitue une offense civile…….’’ Extrait livre soumis à l’éditeur.

Retrouvons-nous cette garantie dans le projet de terminal portuaire que propose QSL international, ni même le joli dessin conceptuel de l’ensemble du quai flottant sur pieux? Rien n’est moins certain. Et qu’en est-il de ce qui constituerait les infrastructures intermodales de transports connexes : un empiètement sur des boisés et le milieu écologique, plus de structures autoroutières, un horizon étalé de bitume et de ciment? L’étalement est trop probant, l’harmonisation voire l’intégration sont douteuses. Le long du fleuve, les développements vont à la volée sans intégration territoriale, là à Varenne, là à Contrecœur, Là à Bécancour Une discipline d’intégration territoriale cohérente n’apparaît point. On sape partout la beauté du paysage et on érode les berges, on détruit des terres agricoles…. Dans tels cas, le développement épars ne constitue pas un progrès mais une dévastation.

Il faut revenir à une redéfinition du projet en intégrant ces principes directeurs.

Mes respects.
M.P.
Sore-Tracy