Précisions sur le texte du rapport préliminaire

À la section 5.2.1, page 59, il est écrit, au 3^e paragraphe: Selon le Comité ZIP Saguenay-Charlevoix (juin 2019), l'augmentation du trafic maritime lourd à travers la zone de transit de la Baie Sainte-Marguerite pourrait compromettre l'efficacité des mesures de conservation dans le secteur mises en place par le parc marin, notamment l'efficacité de la zone d'exclusion estivale censée offrir un site de quiétude aux bélugas. Ce secteur est assidûment fréquenté par des femelles, des juvéniles et des veaux qui sont un segment particulièrement vulnérable de la population.

L’Administration portuaire du Saguenay (APS) estime que cette affirmation relève de l’opinion et ne reflète pas nécessairement l’état de l’ensemble des connaissances scientifiques sur la question du rétablissement du béluga du Saint-Laurent. L’APS tient à souligner que la communauté scientifique considère plusieurs facteurs potentiels dans le cadre du plan de rétablissement de l’espèce. Outre l’impact potentiel du bruit subaquatique, le déclin des proies et l’impact de la présence de divers contaminants chimiques dans l’eau, particulièrement auprès des femelles gestantes et des fœtus, font notamment l’objet de recherches appuyées, entre autres partenaires, par le Gouvernement fédéral. Le Plan de rétablissement de l’espèce développé par Pêche et Océan Canada considère également ces facteurs comme des piliers essentiels à une solution globale et multifactorielle de la survie du béluga du Saint-Laurent.

À la section 5.10.1, page 167, 2^e paragraphe, il est écrit : Le Collectif de l’Anse-à-Pelletier soulève, par ailleurs, que les effets potentiels du projet sur la santé mentale des résidents du secteur n’ont pas été abordés par le promoteur dans son étude d’impact. À cet égard, la vue d’un projet lié à l’extraction et l’exportation de carburant fossile, ainsi que la présence d’installations industrielles, constitueraient une source de stress et de frustration pour une population qui a choisi d’habiter dans la nature, à 35 kilomètres du secteur urbain. Il s’agirait selon eux d’une souffrance importante pour leur communauté.

L’Administration portuaire du Saguenay estime judicieux de rappeler que la localisation des installations portuaires découle d’une planification régionale concertée qui tient compte des caractéristiques du site choisi, notamment son éloignement des secteurs densément habités. L’APS souhaite par ailleurs faire valoir que l’importance des retombées positives engendrées par les projets de développement en général, tels que la création d’emplois bien rémunérés, la contribution à la diversification économique du milieu et le soutien apporté à vitalité, à l’essor et au maintien des services publics via les taxes foncières, notamment, sont globalement et généralement, sous-estimées. Le site de la Zone industrialo-portuaire de Saguenay figure dans les stratégies de développement de la Voie maritime du Saguenay-Saint-Laurent, autant sur le plan fédéral que provincial.